Meta : la maison mère de Facebook la licencie en pleine nuit pendant son congé maternité

Publié : 21 novembre 2022 à 15h18 par A. L.

Meta : la maison mère de Facebook la licencie en pleine nuit pendant son congé maternité
Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Le groupe détenu par Mark Zuckerberg poursuit son plan de licenciement annoncé il y a une dizaine de jours. La maison mère de Facebook prévoit une réduction d'environ 13% de ses effectifs.

Coup dur pour le groupe Meta. Le 9 novembre dernier, l'entreprise américaine annonçait la suppression de 11 000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. "Aujourd'hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l'histoire de Meta", déclarait le patron du groupe, Mark Zuckerberg, à ses salariés. Ce plan social de grande envergure intervient dans un secteur technologique lourdement affecté par la crise économique. Malheureusement, ces licenciements en masse ne sont pas toujours réalisés avec tact. Anneka Patel, une salariée congédiée, en a fait les frais.

 

Virée pendant son congé maternité

 

Cette ancienne responsable communication, qui affichait deux ans et demi d'ancienneté au compteur, a appris son licenciement par mail, en pleine nuit, durant son congé maternité. Alors qu'elle devait reprendre le chemin du bureau en février prochain, la mauvaise nouvelle a atterri dans sa boîte de reception à 5h35 du matin le 14 novembre dernier. La jeune femme était debout pour nourrir sa fille de trois mois. "Ce matin j'ai appris que je faisais partie des 11 000 employés tocuhés par les licenciements de Meta", a-t-elle écrit le jour-même dans une publication sur LinkedIn. "Cela m'a beaucoup touchée car je suis en congé maternité".

Ce cas n'est pas isolé. Elon Musk, le nouveau PDG de Twitter, vient également de congédier environ la moitié de ses 7500 salariés, avec un simple mail faisant office de lettre de licenciement. La direction a ensuite bloqué dans la foulée et à distance les ordinateurs professionnels des employés mis à la porte. Une brutalité sans nom pour tous ses salariés limogés qui n’ont même pas pu dire au revoir à leurs collègues avec qui ils travaillaient parfois depuis plusieurs années.