Lizzo accusée d'harcèlement : la chanteuse va prochainement recevoir un prix humanitaire malgré les récentes plaintes à son sujet

C'est officiel : Lizzo va recevoir le prix humanitaire Quincy Jones lors du gala de la Black Music Action Coalition qui aura lieu ce jeudi 21 septembre au Beverly Hilton de Beverly Hills, en Californie. "La Black Music Action Coalition est fière d'honorer Lizzo et Sylvia Rhone (PDG d'Epic Records) lors du gala de cette année alors qu'elles rejoignent un groupe de pionniers qui ont eu un impact immense au sein de l'industrie musicale et au-delà", a déclaré Willie "Prophet" Stiggers, le cofondateur de BMAC. "Nous saluons leur dévouement à repousser les limites, à amplifier les voix noires et à briser ces plafonds de verre en créant un espace pour les femmes noires", a-t-il ajouté. Ce prix, honorant le travail philanthropique de la chanteuse et son engagement en faveur de la justice sociale, intervient alors qu'elle a récemment été pointée du doigt par ses anciens danseurs l'accusant d'un environnement de travail toxique.

Lizzo mérite-t-elle son prix ?

Souvenez-vous. En août dernier, plusieurs médias américains ont annoncé que Lizzo était poursuivie par trois de ses anciennes danseuses pour des cas de "harcèlement sexuel", de "discrimination" et d’"agression". Plusieurs plaintes ont d'ailleurs été déposées. Les trois supposées victimes, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez, ont fait état de "harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration, entre autres choses", avait précisé leur cabinet d’avocats dans un communiqué. Les danseuses avaient notamment confié avoir été contraintes par la chanteuse d'avoir des interactions avec des personnes nues lors d'un spectacle dans le quartier rouge d'Amsterdam. Selon leurs accusations, les trois femmes ont été forcées par Lizzo à toucher à tour de rôle les corps nus des artistes.

Deux jours après le dépôt de la plainte, la star de 35 ans avait publié une longue déclaration sur Instagram niant les allégations. "Je ne suis pas ici pour être considérée comme une victime, mais je sais aussi que je ne suis pas la méchante comme les gens et les médias m'ont présenté ces derniers jours", avait-elle écrit, ajoutant : "Il n’y a rien que je prends plus au sérieux que le respect que nous méritons en tant que femmes dans le monde".